L'histoire sans fin

Messages : 3 Date d'inscription : 27/11/2010

Me retrouver sans ma fidèle faux m'était embarrassant, je disposais d'un autre moyen de combattre mais le dévoiler ici et maintenant risquait de me gêner pour les combats futurs. Tant pis! Alors je laissai mon vrai corps prendre le dessus, celui d'une machine à tuer implacable, ma capuche disparut laissant voir mon visage, celui d'une bête du chaos surgie de nulle part, une tête entièrement noire sans rien mis à part deux yeux rouges sang, mon corps était pareil, mes semblants de mains à 8 doigts d'où s'accordait griffes acérées. Puis voyant que le brigland (comme je les appelle) ne semblait pas intimidé par cette transformation, d'un coup mon ancienne personnalité de tueur revint en moi. Je ne pensais qu'à une chose: tuer. Je me jetais sur Jim et commençait à le frapper et le griffer quand j'entendis un grand éclat au-dessus de moi, un homme couvert se jeta sur moi et m'immobilisa d'un grand coup de bâton. Puis quand il se tournât vers Jim qui semblait désorienté, je le reconnu enfin: c'était mon ami le nécromant qui était venu me prêter main forte...

Messages : 4 Date d'inscription : 29/11/2010 Age : 32

Profitant du moment d'étonnement de son adversaire, Jim lui lanca une dague, enduite du poisson le plus puissant du monde... Il regarda le dieu déchu tomber et rigola un bon coup.

Je sais que tu ne peux mourir, mais le temps de répis que m'accorde ma dague va me permettre de contrecarrer tes plans... La fille dans ta cale ne servira pas tes desseins maléfiques, où en tout cas, pas sans mes conditions !

Il descendit dans la cale et remonta quelques instant, tenant Ladymuse dans ses bras. Il la déposa sur le plancher, et sortit un petit instrument étrange de son par-dessus. Il le fit tournoyer au dessus du coeur de la demoiselle, jusqu'à ce qu'une lumière bleue apparaisse... Prononçant une formule ancienne, et méconnue de tous, Jim fit sortir de la poitrine de Ladymuse un diamant de la taille d'un poing. Lorsque ce fut fait, il rangea son instrument et le diamant dans ses poches, et se détourna de la jeune femme... Se retournant vers Kehaphet, il se rapprocha et appuya sa bague sur le front de ce dernier... Une lumière rouge, une odeur de chair brulée, et ce fut fini.

Voila, tu sais à présent que je ne suis plus le jeune garçon que tu as lâchement manipulé il y a fort longtemps. J'ai grandi, et cette marque sur ton front est la preuve de ma cruauté et de ma puissance ! Tout le monde saura, à présent, que tu as été vaincu par moi ! Adieu, mon frère.

Et sur ces paroles, il disparu, laissant tout le beau monde sur ce navire, qui voguait lentement mais surement à sa perte, vers une tempête comme il en existait peu.

Lady Muse resta inconsciente de longues heures. Au cours de sa léthargie, elle sentit tout de même une présence, elle ne saurait dire de qui ou quoi il s'agissait mais elle était sûre lorsqu'elle sortit du coma d'avoir perdue une part d'elle même. Elle resta allongée quelques instants afin de reprendre ses esprits. Elle décida alors de se relever. Elle eut une vision d'horreur, une chose inhumaine était maintenant devant elle. Elle prit peur, mais étant curieuse, s'approcha de plus prêt. La créature avait une étrange marque sur le front. Lady Muse restée immobile & silencieuse face à ce personnage s'approcha, le toucha, le secoua afin qu'il se réveille. Elle espérait qu'il soit toujours en vie et qu'il lui apporterait des réponses à ses questions.

Bonjour, Je me nomme Lady Muse. Je ne vous connais pas mais je sens que nous avons été agressé. Vous souvenez vous de quelque chose ?

Elle commençait à avoir le mal de mer, la navire tanguait de plus en plus. Elle s'approcha du bord, leva les yeux vers l'horizon et ... vit que quelque chose de maléfique allait se produire. Le ciel était sombre avec des éclairs verts. Tout cela ne pouvait être naturel. Le vent soufflait de plus en plus fort et tournoyait autour du vaisseau. Les vagues claquaient contre sa coque qui semblait de plus en plus fragile. Elle entendit un cri strident. Elle se retourna, la créature venait de revenir à elle.

Invité

Dans une montagne isolée, perdue au milieu de nulle part, on pouvait entendre un bruit strident, un bruit effroyable qui faisait pâlir les animaux environnants. Quel était cet étrange son?.Un animal agonisant, le cri de colère d'une créature... que nenni, c'était seulement le ronflement puissant d'un guerrier exténué,qui dormait à coté... d'un ours.

En effet 24 heures auparavant, notre héros en était venu aux mains avec cet ursidé qui défendait probablement son antre. L'individu, ne recourant quasiment jamais à la violence, essaya en vain de contenir la bête qui visiblement n'avait qu'une envie : Défendre son habitât .Ainsi les deux protagonistes se lancèrent dans un combat acharné. Malgré la débauche d'énergie occasionné, notre seigneur réussit à soumettre l'ours en l'empêchant de respirer, malgré que ce dernier se débattait violemment. L'ours sentit alors que cet homme n'était pas mauvais, qu'il n'était pas un de ceux qui se livrait à du trafic d'animaux, et se coucha en guise de soumission... ce qui permit à notre aventurier de le relâcher. Après tout la grotte était assez grande pour deux.

Mais qui était donc cet étrange personnage? Comment s'appelait-il? Notre héros n'avait pas de nom, plus précisément, il n'avait plus de nom, pour la simple et bonne raison qu'il s'était enfui d'une contrée reculée.Pour quelle raison avait - il décidé cet exil? Même lui n'avait pas de réponse quand à son expatriation. Tout ce que l'on savait de lui, c'est qu'il ressemblait à un immense colosse, au teint assez foncé, le crâne rasé de près, il arboré une balafre situé sous son œil gauche;blessure qui lui rappelait d'horrible souvenirs, combat qu'il aurait subi? ....

Concernant ses affaires, il n'avait jugé bon de n'emporter que ce qui lui paraissait essentiel à ces yeux. Ainsi il portait sous ses vêtements un pendentif représentant le visage d'une jeune princesse. Quid de cette héroïne? Nul ne le sait mais à chaque fois que notre personnage posait ses yeux sur ce pendentif, il se morfondait . Au niveau de sa taille, ornait un fourreau qui contenait un glaive avec une inscription, où l'on pouvait lire : mi fili; mea vita. Enfin il ne se séparait jamais de sa masse.

Ainsi en ce jour humide, il sursauta car quelque chose l'avait tiré de sa longue torpeur. Rassemblant ces quelques affaires, il partit voir la raison de son son réveil ainsi qu'à la recherche de nourriture, lui qui n'avait pas pris le temps de manger durant son exil, et ce en disant au revoir à son compagnon.

Descendant la pente abrupte, l'aventurier marcha pendant un long moment, il vît au loin, une rivière , il s'y rendit et alla s'y désaltérer. Suite à cela, notre héros prit un morceau de bois qui flottait, le tailla et le transforma en lance. En effet la rivière ruisselait de poissons; après quelques tentatives infructueuses, il réussit à attraper du poisson, une vingtaine environ qu'il engloutît d'un seul trait.

Rassasié, ayant comblé sa soif, il se mît en quête d'explorer les environs afin de connaître le fondement de son désagrément matinal...

Messages : 18 Date d'inscription : 27/11/2010 Age : 31

Assise devant le feu, la choppe d'hydromel entre les main, le regard vide, Kayoma était perdue dans ses songes. Toute cette histoire à cause d'une simple affaire de vol dans laquelle elle n'aurait jamais du s'aventurer. Encore souffrante, elle tourna son poignet de manière à avoir la paume de la main vers le plafond. Après un instant d'hésitation, elle se força à regarder sa nouvelle cicatrice. Quelle horreur ! La signature du brigand avait marqué sa peau de la même manière qu'au fer rouge.

Une personne avait aperçu cette marque, et pour elle, c'était déjà trop. Elle déposa sa choppe puis se rendit au comptoir pour demander au tavernier si ce dernier pouvait lui donner un morceau de tissu. Par chance, ce dernier accepta de lui offrir ce modeste présent. Une fois récupéré, Kayoma ne tarda pas à nouer le bout de tissu autour de son poignet.

Soulagée d'avoir pu cacher sa brûlure, elle repartit s'asseoir devant le feu. C'est alors qu'un bruit , s'apparentant à celui d'un éboulement, provenant des escaliers, résonna dans toute la salle. Légèrement euphorisée par l'alcool, elle s'écria :

- Il y en a un qui vient de perdre une jambe dans les escaliers !

Curieuse, elle regarda en direction de la sortie des escaliers pour voir dans quel état allait arriver la personne. Quand elle reconnu la silhouette de Kerkmaël, elle fit volte face pour ne ps se faire remarquer. A vrai dire, elle avait un peu honte de ce qu'elle avait fait.

Quelques secondes plus tard, elle sentit un présence s'approcher d'elle ; c'était lui. Manifestement, il ne semblait pas avoir entendu sa moquerie, ou alors, n'y avait pas prêté attention. Ce dernier s'installa à côté d'elle, un choppe de bière à la main, puis engagea la conversation

- Nous voilà dans une drôle de situation, ne trouvez-vous pas ? Nous ne savons toujours pas qui est l'autre cornichon encapuchonné, et nous dépendons de lui. Qu'en pensez-vous ? Que devrions-nous faire ?

Il fallut que Kerkmaël pose la question pour qu'elle s'en rende compte : Effectivement, depuis que leurs chemins s'étaient croisés, ils ne leur était arrivé que des évènements... pas vraiment agréable. Elle fut tenter de répondre : "Nous n'avons qu'à nous séparer et puis recommencer à vivre comme si de rien n'était." ; mais sa marque lui revint à l'esprit, et elle se souvint que ça ne serait pas possible.

- Je n'en sais pas plus que toi. Peut être devrions nous nous associer pour nous donner en spectacle ! Je m'occuperais d'impressionner la foule en jouant avec mon arc et mes flèches pendant que tu m'accompagnerais en musique avec ton luth

Elle éclata de rire devant une idée si stupide puis reprit la parole

- Ca n'est pas une bonne idée, je risquerais de me faire retrouver par des anciennes victimes. Et puis jamais je ne supporterais ce rôle de "bête de foire"

Elle finit son hydromel, la déposa à terre, se leva de son tabouret puis s'étira. Cela fait, elle prit un air perplexe pour simuler une réflexion... Mais en réalité, elle ne pensait à rien du tout

Le comportement de Kayoma laissa encore une fois Kerkmaël perplexe. De plus, l'air de réflexion profonde qu'affichait la jeune femme lui donnait étrangement un air de ressemblance avec un bovin en intense mastication dans une prairie de l'Ouest du continent.
Mais derrière sa béatitude, Kerk était blessé.
Les mots "bête de foire" l'avait touché au plus profond de lui, lui pour qui éclairer le monde et faire connaître aux paysans illettrés la musique consistait à l'action la plus noble.

_Dame Kayoma, je ne pense pas que vous saisissiez la gravité de la situation. Nous dépendons d'un être dont nous ne savons rien, qui semble posséder des pouvoirs terrifiants et une puissance sur-naturelle, qui pourra nous retrouver où que nous allions et contre notre volonté.
La situation me semble assez problématique. En tout cas, une chose et sûre, la prochaine fois que je vois un dame se faire enlever, je partirais en courant le plus loin possible de la scène. De plus...Attention !

Le ménestrel avait vu une ombre se dresser au-dessus de Kayoma. Il saisit un tabouret et le projeta avec forces, mais, la jeune femme n'ayant pas eu le réflexe de se baisser, il entra avec violence en collision avec le visage de Kayoma.
Kerk, vif tel le faucon fondant sur sa proie, tira son luth de derrière son dos et en assena un coup formidable sur la tête de la menace, qui s'écroula avec un bruit sourd.
Il se pencha ensuite au-dessus du corps, ignorant Kayoma gémissant suite au coup de tabouret.

_Rien de plus banal, un bouseux ayant trop bu. Sans doute un ami des hommes que vous avez agressés hier avec l'autre bonhomme mystérieux. Au fait, je suis désolé pour le tabouret, mais pourquoi donc ne pas vous être baissée ?!

Messages : 18 Date d'inscription : 27/11/2010 Age : 31

Il vint un moment où elle se mit vraiment à réfléchir. Après que Kerkmaël ai posé à nouveau la situation, elle prit conscience que le problème était bien plus enfouie que ce qu'elle n'avait imaginé. Concentrée à donner un ordre à ses pensée, elle commençait à les structurées progressivement. Soudain, un flash lui traversa l'esprit. Leur mésaventure n'allait pas s'achever dans l'immédiat, mais ce serait un premier pas. Un éclair d'enthousiasme se lu sur son visage. Les yeux grands ouverts, elle releva la tête et se prit un tabouret en bois en pleine figure.

Sonnée par le choc, elle s'écroula à terre une fois de plus. Il faut croire que c'était courant en ce moment de perdre l'équilibre... Elle resta quelques secondes inconsciente. Quand elle se réveilla, elle vit Kerkmaël lui parlant, penché au dessus d'elle. Encore abasourdi et se demandant ce qui venait de lui arriver, elle ne parvint à comprendre les paroles de Kerkmaël.

- Mais pourquoi tu me parle d'un homme mystérieux à graisser sur un tabouret ? Laisse le tranquille

Elle se passa une main sur le visage pour tenter d'apaiser la douleur. Les souvenirs revenaient petit à petit. La chute, le tabouret, la réflexion... Elle finit par se souvenir qu'avant de se faire percuter par le tabouret, elle avait une idée lumineuse ; mais impossible de se souvenir du contenu. Blasée par cette intempérie, elle préféra ne pas chercher plus longtemps, l'idée finira bien par revenir. Elle choisit donc de laisser sa tête tomber sur le sol dans un soupir profond

Kerk, ne sachant quoi faire, décida d'aller prendre une choppe de bière au comptoir.
Malheureusement, il avait sous-estimé la fatigue de ses membres inférieurs et écrasa violemment le ventre de Kayoma en voulant l'enjamber.
Surpris par le contact avec une matière molle et gélatineuse, sous l'enfoncement de son pied, Kerkma^¨el perdit l'équilibre et s'affala de tout son long dans la taverne.
Manque de chance, il heurta dans sa chute un colosse qui renversa sa bière. Mécontent, ce dernier se retourna et fusilla le ménestrel allongé sur le sol du regard. Il releva ses manches et s'écria :

_Ce soir, on va bouffer du joueur de biniouse :

C'est un Kerk en bien mauvaise posture qui se releva en bafouillant

_Allons, messires, ne nous fâchons, je ne voudrais pas entraîner des dommages irréversibles à vos corps...S'il vous plait, ne me provoquez pas...

Soudain, Kerk fit un bond en arrière...
...Pour retomber sur le bras de Kayoma, toujours allongée ! Un cri, un drôle de craquement et une nouvelle chute pour Kerkmaël, qui s'effondra en arrière et dont la dernière vision avant le plafond fut l'homme qui se précipitait sur lui.

Messages : 18 Date d'inscription : 27/11/2010 Age : 31

Non de non ! Après le tabouret, voilà que l'on lui marchait dessus. Elle eu envie de lui attraper une cheville de Kerk pour le faire tomber à son tour ; mais elle s'aperçut très vite que ce maladroit s'en était chargé tout seul.

Cependant, sa satisfaction de vengeance ne dura qu'un court instant. Voyant qu'il avait entrainé dans sa chute une choppe de bière d'un individu qui ne semblait pas vraiment chaleureux, elle s'assit, jeta un coup d'œil à droite pour s'assurer de la présence de son arc et de son carquois. A l'affut du moindre début d'agression, elle déposa sa main sur sa cuisse, prête à dégainer sa dague.

C'est alors qu'elle sentit Kerkmaël rentrer à nouveau en collision avec elle. Une fois de plus, ce dernier perdit l'équilibre. Kayoma comprit alors que si elle n'agissait pas rapidement, non seulement elle se ferait piétinée par un troupeau de bœufs, mais en plus de ça, le ménestrel finirait en chair à pâté pour le soir.

Sans plus attendre, elle se releva vivement et esquiva de justesse le meneur du groupe qui ne semblait même pas l'avoir aperçu. Que faire ? Elle n'allait quand même pas les agresser sans raison. Elle n'était mêlée en rien à cette affaire après tout. S'attaquer à des inconnus en forêt ne nécessite pas de justifications ; mais dans une taverne, la situation n'est plus la même.

La seule solution qu'elle pu envisager fut de trouver un moyen d'attirer l'attention du groupe pour qu'ils en oublient de se venger ; ou alors, qu'ils remettent leur vengeance à plus tard. Elle se recula donc de quelques mètres et s'adossa contre un mur, puis elle apostropha le meneur du groupe d'une voie suave. La tête légèrement baissée, quelques mèches tombantes devant lui cachait une petite partie du visage. Les mains et un pied plaqués contre le mur, l'autre à terre, les épaules délicatement tirée vers l'arrière, elle cherchait à transcrire à travers sa posture l'air le plus sauvage possible. Elle savait bien que ce genre d'attitude était particulièrement apprécié par la gente masculine.

Lorsqu'elle vit tout le groupe se retourner et lâcher la barde dont le front s'apprêtait à déguster le parquet, elle sentit son rythme cardiaque s'accélérer. Au fur et à mesure que ces dernier s'approchaient d'elle, elle se rendit compte que la seconde partie de son plan n'avait pas été établit : Détourner l'attention, c'est bien, mais une fois détournée sur soi ; que faire ?"

Kerk se releva tant bien que mal, et admira la diversion si subtile de Kayoma.
Reprenant ses esprits, il saisit son luth, mis son capuchon sur sa tête et rassembla ses forces psychiques et physiques.

_BOUUUUYAAAAKACHAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !

Sur ce cri bestial, le ménestrel sauta sur un tabouret, puis sur une table et finit son action par un bond extraordinaire ayant pour but de retomber sur le groupe de coquins.
Le ménestrel décrit une magnifique courbe, mais s'arrêta avec un hoquet étranglé au sommet de sa progression : sa cape s'était accrochée au lustre. Les bandits se retournèrent et levèrent les yeux au ciel, découvrant le cocasse spectacle d'un ménestrel se débattant dans ses habits. Occupés à rire, aucun d'eux ne remarqua la fissure qui se formait au plafond. Et la seconde. Et la troisième.
FiiiBLASHLIIIIIIIIIIINGGGGGGAAAARGHEURKOK !
Le lustre, le plafond et un bout du plancher se détachèrent et tombèrent sur les bandits et le ménestrel.
Heureusement pour lui, Kerk eut la bonne idée de faire une roulade, ce qui l'amena loin des décombres.
Un craquement retentit, et le lit de la chambre au plancher à moitié détruit tomba sur le tas de détritus.
Nouveau concerts de cris, de craquements sonores, de gémissements et de bris de verre.
Saisissant Kayoma par la main, le ménestrel récupéra tous ses effets et commença à courir vers la sortie.

Messages : 18 Date d'inscription : 27/11/2010 Age : 31

Les colosses n'étaient plus qu'à quelques dizaines de centimètre de Kayoma. Étrangement, elle ressentit une sensation inconnu auparavant. Certes, cette dernière était légère, mais suffisamment gênante pour ne pas permettre à la jeune téméraire de se concentrer entièrement sur l'affrontement qui était en train de se préparer. D'où venait cette souffrance inconnue ? Pourquoi avait-elle plus peur qu'auparavant de préparer ses armes ? Sans doute qu'elle ne fit pas assez vite le rapprochement avec sa nouvelle cicatrice.

Elle n'en eut d'ailleurs pas le temps. Son attention fut détournée par un cri venant de nul part. Elle leva alors la tête et vit le ménestrel suspendu au lustre comme un jambon chez le boucher. A peine quelques secondes plus tard, ce fut le plafond entier qui s'écroula ; elle eut juste le temps de faire un bond transversale pour s'écarter du point de chute. Cependant, elle resta en état de choc pendant quelques temps ; et il y avait de quoi. Un plafond qui s'effondre à quelques centimètres de soi, écrabouillant des mastodontes, et rejoint quelques secondes après par le lit de la pièce supérieur ; il y a de quoi rester bouche bée.

Une violente secousse la ramena à la réalité. C'était le barde qui lui prenait la main pour la mener au loin dehors. Elle eut juste le temps de de récupérer son arc et son carquois dans la foulée. Une fois le duo éloigné à bonne distance de la taverne, Kayoma se laissa tomber sur l'herbe pour se remettre de ses émotions. Elle était à la fois en rage contre Kermaël mais en même temps, elle lui était reconnaissante de l'avoir sortit d'une situation dangereuse.

Mais l'air détaché, serein et simplet du ménestrel la fit sortir de ses gonds.

- MAIS TU ES VRAIMENT UN INCAPABLE ! Tu te rends compte au moins de ce qu'il vient de se passer ?! On a saccagé toute une taverne à cause de tes sottises ! On en serait pas là si tu était moins maladroit. Mais qu'est ce qui m'a prit, bon dieu, qu'est ce qui m'a prit de t'avoir suivit dès le début. Tu es affreusement désespérant !

Les deux jeunes gens coururent un bon moment, puis Kayoma s'arrêta soudain et cria sur le ménestrel.

_Je nous ai sauvé la vie, et vous ne me remerciez pas ? Au passage, je ne vous ai pas obligée à me suivre le premier jour. C'est vous, qui d'abord m'avez attaqué, puis menacé, puis fait du charme, puis re-menacé, et je ne compte même plus toutes les actions détestables que vous avez commises.
C'EST LA MEILLEURE CA ! MADÂME SE PLAINT ! MADÂME RÂLE ! Et bien, madâme, allez vous faire lécher le nombril par un castor norvégien en rut.
Au revoir, et que nos chemins ne se croisent plus !

Sur ce, le barde partit à grands-pas, sans véritable direction ni but, mais juste pour s'éloigner de la catastrophe ambulante qu'était Kayoma.

Messages : 18 Date d'inscription : 27/11/2010 Age : 31

Alors ça c'était un peu fort quand même ! Après s'être pris un tabouret en pleine figure, après s'être faite piétinée à deux reprises, elle eut quand même l'audace de sortir le ménestrel d'une situation douloureuse, et voilà que ce dernier s'appropriait tout les mérites. Il ne manquait plus que ça tient ! Qu'elle le remercie ! Elle n'en pouvait plus de suivre cet énergumène dévergondé qui prenait son instrument de musique pour une arme. Il avait surement du lui donner une explication ; mais elle ne s'en souvenait pas.
Hélas, elle se rappela de la conversation qu'ils eurent quelques minutes auparavant à la taverne : Ils étaient liés à l'homme étrange. Et puis, désormais, elle avait peur de se retrouver seule, et de rencontrer une autre fois le brigand. Dans un soupir de lassitude, elle se releva et interpella Kermaël

- Hey ! Attend ! Reviens ici !

Voyant que cet tête de mule ne ralentit pas, elle courut pour le rattraper. Une fois derrière lui, elle lui attrapa l'épaule pour l'arrêter

- Je voulais m'excuser. Désolée d'avoir été si nerveuse et de m'être emportée. Je ne sais pas comment tu fais pour être aussi détaché de tout ce qu'il est en train de nous arriver. Tu l'as dit toi même, nous sommes liés à l'homme mystérieux. Et puis cette femme qui a été enlevé ! Nous n'allons pas abandonner quand même. Tu te vois toi reprendre ta vie d'avant ? Avec les spectacles que nous avons donnés hier soir et ce matin à la taverne je pense que les gens te reconnaitront. Moi aussi d'ailleurs ; mais ça n'est pas nouveau.

Après qu'elle eu finit de parler, elle lui lâcha l'épaule et se recula d'un pas. Après tout, il avait raison : Personne ne la forçait à le suivre. Elle lui laissa donc le choix de la décision

La tempête faisait rage. Le navire tanguait de bâbord vers tribord de plus en plus violemment si bien que Lady Muse fut projetée contre le bastingage. Elle s'agrippa fermement. Le vent ne faiblissant pas et sentant le rafiot proche du point de non retour, elle décida de se jeter à la mer.

- Advienne que pourra !

L'océan était déchaîné. La Jeune Femme tentait de lutter contre les éléments. Les vagues étaient impressionnantes et projetaient sont frêle corps vers les abysses. C'est dans un effort surhumain qu'elle finit par atteindre la surface. Elle décida finalement de se laisser dériver au grès des flots. Nul ne sait combien de temps dura son errance, mais il s'échoua finalement sur une plage. Elle avait froid, il fallait qu'elle trouve un endroit pour se réchauffer. Elle hâta le pas. Elle ne se sentait pas en sécurité dans cet environnement. Elle vit au loin une lumière, et par conséquent une habitation. En se rapprochant, elle se rendit compte qu'il s'agissait d'une taverne. Elle y serait bien entrée si elle ne s'était pas rappelée tous les évènement passés ici quelques heures ou quelques jours auparavant. Elle continua alors son chemin quand elle aperçut deux silhouettes. Elle s'approcha à pas de loup d'eux. Il s'agissait une femme et d'un musicien d'après leur accoutrement. La Femme tentait de retenir l'Homme. Ils n'avaient pas l'air mauvais. Lady Muse se dirigea vers eux avec courage. Et s'adressa à eux :

- Excusez moi de vous déranger durant votre conversation mais j'aurais besoin d'aide. Je viens d'échapper à un enlèvement et à un naufrage.

En prononçant ses mots, elle reconnut le Ménestrel qui lui avait sauvé la vie. Elle en profita pour le remercier puis se tourna vers la Dame mystérieuse.

Invité

Notre héros toujours à la recherche de nourriture marchait d'un pas décidé. Son estomac rugissait, il avait les crocs, il aurait pu engloutir tout un troupeau de boeuf. Quand soudain, il vit un lièvre qui lui passa sous le nez;
Aussitôt, il se mît à sa poursuite, le pistant le long de la forêt, il couru encore et encore. Arrivé au bord d'une falaise, il vit que l'animal était piégé, aussi il prit son glaive et le lança en direction du gibier. Il fit mouche, en plein dans le coeur. Ramassant sa récompense, il retira son glaive, le frotta par terre et le rangea dans son fourreau, quand il vit à l'horizon une forme assez prononcé d'habitation qui ressemblait vaguement à s'y méprendre à une taverne. A vue de nez, il devrait y être en 1 jour de marche , mais pour l'heure, son ventre était la seule chose qui comptait.

Ainsi, après avoir enlevé la peau et la tête du lapin, il ramassa du bois , fit du feu et met le lapin au dessus de façon à le faire cuire. Une fois le léporidé cuit, il n'en fît qu'une seule bouchée, l'engloutissant allègrement sans aucune autre manière. Cela faisait un moment qu'il n'avait pas mangé, marchant de jour comme de nuit. Après ce repas certes bref mais qui fut l'occasion de faire taire sa panse, il décida de descendre tant bien que mal la falaise dans le but d'explorer cette soit disant taverne.

Alors que Kayoma tentait de retenir Kerkmaël, une autre jeune femme, trempée, déboula.
C'était Ladymuse, qui apparemment, avait échappé à ses ravisseurs.
Kerk réagit très vite.

_Lady Muse ! Mais alors...Il vont revenir ! Il faut fuir, vite. Vous nous raconterez ce qui s'est passé lors de votre captivité, mais allons en lieu sûr, je connais un cachette, dans la montagne non loin d'ici. Au fait, je vous présente Kayoma. Vous pouvez lui faire confiance, mais je vous préviens, ne lui proposez jamais d'alcool ! Allez, courons !

Entraînant les deux jeunes femmes par la main, il entra dans une course effrénée vers le nord.

Invité

Notre héros était en train de descendre la falaise, quand soudain, il dévissa. Aussitôt, il sortit son glaive et le planta dans la roche afin de stopper sa chute. Il eût chaud, lui qui ne voulait finir en morceaux. Il finit sa descente, nettoya son glaive et le rangea.

Il se mît sans plus tarder en quête de cet endroit qu'il avait aperçu au loin, avec une certaine appréhension; en effet, il n'avait pas croisé d'hommes depuis son exil. Refoulant ses souvenirs, il continua de marcher, tuant quelques lièvres, qui eurent le malheur de croiser son chemin, afin de satisfaire son énorme gouffre qui lui servait d'estomac. Au bout de deux jours, à la nuit tombée, il atteignit son objectif. Il hésita à rentrer mais le vent s'était levé amenant avec lui un épais brouillard.

De ce fait, il entra dans l'auberge. De suite il remarqua un énorme trou au plafond que le patron de ces lieux avait commencé a faire réparer. La vie semblait s être arrêté lorsque notre ami franchit le seuil de la porte. Tous les regards étaient portés sur lui; le tavernier n'arrêtait pas de le dévisager, mais cela n'avait aucune importance à ses yeux. Notre étranger alla s'asseoir dans un coin afin d'être servi.
Après les récents événements survenus dans son établissement, le patron de ces lieux se demanda si cet étranger allait lui aussi lui causer des problèmes. Il s'avança vers l'inconnu et lui dit :

- Que veux tu?

Notre héros qui n'était pas un grand bavard lui montra le trou dans le plafond, aussitôt l'autre lui narra toute l'histoire. Il fut stoppé par notre colosse, qui lui signala qu'il avait faim. Le patron alla chercher de quoi satisfaire son hôte.

Soudain la porte s'ouvrit en grand, et une troupe de seigneurs ( sûrement des habitués) entrèrent et allèrent au comptoir. Ils avaient l'air blessés, comme si le plafond leur été tombé dessus. Notre héros entendit une partie de leur conversation, tellement ils criaient; apparemment ils étaient à la recherche d'un ménestrel et d'une étrange femme partis précipitamment vers le nord. Notre héros pensa tout à coup à la grotte où il avait passé la nuit, en espérant pour les fugitifs, qu'ils ne tomberaient pas nez à nez avec l'ours. Et puis, à quoi bon, cela n'avait aucune importance.
C'est à ce moment donné que le tavernier arriva avec de quoi nourrir notre étranger, mais il fut interpellé par le groupe qui réclamait à boire. Le tavernier répondit qu'il devait d'abord servir notre héros, mais les seigneurs se montrèrent menaçant. Pour éviter tous problèmes, le tavernier posa la marmite rempli de nourriture et alla servir les seigneurs. Puis il alla servir notre étranger.

Au moment de prendre son assiette pour le servir, notre aventurier, lui fit lâcher l'assiette, lui demanda de reculer, et mangea directement dans la marmite. Marmite qu'il vida allègrement . Cela lui fit du bien de manger autre chose que des lièvres. Le tavernier était stupéfait, abasourdi par l'appétit de notre ami. Mais il n'eut pas le temps de réagir que les seigneurs hurlaient qu'on leur renouvellent leurs chopes.
Notre individu, sortit son médaillon et posa ses yeux dessus entre deux bouchées. Cela n'avait pas échappé au regard du chef des seigneurs, qui décida d'aller "s'amuser" avec cet étranger.

Le chef de la troupe, donc, bombant le torse se dirigea vers notre héros et l'interpella de façon violente:

- Hé toi, quel est ton nom, et quel précieux médaillon là, envoie que j'y jette un coup d'oeil moi aussi.

Aucune réponse de notre individu qui dédaigna regarder le seigneur, préférant continuer à manger, ce qui eût pour conséquence d'énerver la brute. Le tavernier essaya de s'interposer afin d'éviter un nouveau conflit, mais il fut poussé par le chef.

- ON ME REPOND QUAND JE PARLE, ON NE M'IGNORE PAS!!!!!

Toujours rien. Aucun signe de notre seigneur toujours concentré sur sa marmite.

A ce moment donné, le mécréant, excédé par l'attitude du héros tapa sur la table Notre individu, qui était généralement calme ne supportait pas une chose essentielle; Que l'on l'interrompe son repas. C'était la seule chose qui l'énervait profondément. Aussi, il se leva et fit face au chef des seigneurs

Pendant ce temps, les autres regardèrent le spectacle en encourageant leur chef à dérouiller cet impertinent.

-ENFIN, TU OSE ME REGARDER hurla leur chef.

Les deux hommes se regardèrent dans les yeux. Soudain, notre héros se mit à sourire , chose assez inhabituelle. Cela irrita encore plus le chef, bien décidé à corriger cet individu qui l'insupportait plus que tout.
La fripouille voulut le prendre par surprise en lui donnant un coup de poing, coup qu'esquiva notre héros, ce qui lui permit de s'emparer de sa masse et il assomma le seigneur violemment, puis il se saisit de cette Truandaille et l'envoyer valser contre le comptoir, avec un air terrifiant vis à vis des autres seigneurs.
Ces derniers ramassèrent leur chef encore groggy et montèrent à l'étage, pour qu'il puisse se remettre. Cependant, ils comprirent qu'il ne fallait pas discuter avec notre ami. Quand à lui, il alla se rasseoir pour finir son repas. A la suite de cela, il se leva , pris ses affaires et alla voir le tavernier, qui était encore sous le choc de cet affrontement.
Pétrifié, le patron des lieux dit que la maison lui payait le repas. Notre héros était satisfait de cette offre, surtout que ce qu'il avait ingurgité n'était pas de bonne qualité, qui plus est. Puis, il se dirigea vers la sortie et décida d'aller à la poursuite du ménestrel et de la femme.

Pourquoi? il ne savait pas, son instinct sûrement...